samedi 8 février 2014

Le départ

Le départ

derniers préparatifs

Le printemps 2013 avait été froid et pluvieux, aussi la vigne était bien en retard par rapport à mon calendrier. Je n'ai pu finir de ramasser le raisin et mettre son jus en bouteille que dans les premiers jours d'octobre.
Auparavant, j'avais complété et amélioré mon équipement pour pouvoir envisager de camper : duvet chaud et matelas gonflable légers, sac à dos adapté, sélection des vêtements à emporter, choix des chaussures et des guêtres...
Pour organiser le parcours, j'avais acheté deux guides : celui en français des éditions Lepère, et celui en espagnol des éditions Buen Camino, avec leurs fiches d'actualisation. Le guide espagnol se révélera plus complet, plus juste et mieux adapté à mon cheminement.
Il faut dire aussi que pour mon premier chemin, j'avais déjà apprécié un guide espagnol acheté pendant mon étape à Bilbao, mais regretté de ne pas savoir utiliser la langue espagnole. Aussi je m'étais inscrit ces deux dernières années aux cours d'espagnol de l'université du temps libre d'Avignon. Cela m'a été bien utile.
Début octobre, enfin je fini la préparation du sac, le choix des vêtements et chaussures  à emporter, le matériel divers... Me voilà prêt.

Mise en route

Je prends la route depuis Malemort du Comtat le samedi 5 octobre. Petite étape à Montpellier pour l’au-revoir à ma compagne qui y passe le weekend, et je continue ma route (en voiture) jusqu'à Sames au pays Basque où je passe la soirée chez mon ami Michel qui me déposera le dimanche matin au pont de Santiago à Irun...

samedi 25 janvier 2014

Préambule

Préambule

Je me lance dans l'expérience de création d'un blog. L'envie de retracer, et par là de revivre, l'expérience du Chemin de Compostelle que j'ai vécue en octobre 2013 sur le Camino del Norte.

Un premier chemin en 2009

J'étais déjà allé à Compostelle au printemps 2009 : j'avais rencontré un an auparavant au coin d'une rue à Montpellier un ami, Jean, qui m'avait fait part de son projet d'aller à Compostelle quand il prendrait sa retraite. Je lui avait aussitôt proposé de partir avec lui, et il m'avait aussi vite dit "d'accord".
De retour à l'appartement familial, j'avais fait part de cette rencontre et de ce projet envisagé. Je m'attendait à des réserves, des réticences, mais non. "Si tu pars ainsi pour trois mois, il faudra qu'on s'organise"...
Me voilà donc pris au mot.
Nous avions devant nous un an pour nous préparer : j'allais être à la retraite en janvier 2009, et Jean trois mois plus tard. Nous avons choisi comme itinéraire le piémont pyrénéen pour la partie française, moi partant de Montpellier pour Frontignan où habite Jean, comme première étape.
Pour l'Espagne, nous avons retenu le chemin de la côte et le chemin primitif : Irun, Bilbao, Santander, Oviedo, Lugo, Melide, et Santiago.
Je suis parti de Montpellier mi avril 2009, mais en arrivant au Pays Basque, je souffrait beaucoup des genoux. Il me fallait les reposer.
J'ai donc pris les transports en commun de Irun à Bilbao, où je me suis reposé quelques jours en attendant mon ami Jean.
Quand il m'a rejoint, j'étais en état de repartir et nous sommes arrivés à Santiago mi juin, puis avons continué à pied jusqu'à Fisterra...

Pourquoi ce chemin en 2013 ? 

Il me manquait donc un morceau du chemin, la partie basque espagnole, et je m'étais promis de la faire un jour. J'avais eu l'occasion de refaire un été le chemin de Biarritz à Irun (en 2009, nous avions choisi le chemin côtier jusqu'à Saint Jean de Luz, puis le train pour Irun). Mais je pensais que repartir d'Irun pour Bilbao serait un peu frustrant: en une semaine, on a juste le temps de se mettre "dans le chemin". S'arrêter alors laisse sur sa faim. 
Repartir, donc, d'Irun à Bilbao, mais continuer alors jusqu'au bout en variant l'itinéraire. Après Villaviciosa,  deux chemins possibles : par Oviedo et le chemin primitif, notre option de 2009, ou par la côte jusqu'à Ribadeo et l'arrivée en Galice, que j'ai retenu pour ce nouveau "Camino". 
Restait à choisir la date. La consigne familiale était de ne partir que lorsqu'il n'y a plus rien à faire dans la vigne que nous avons derrière notre maison de Provence. Donc après avoir ramassé le raisin et mis le jus en bouteilles. 
J'étais prêt à me lancer en 2013, en choisissant cette fois de partir seul, curieux d'une telle expérience.J'avais prévu de partir à l'automne, en principe au plus tard le 1° octobre.